Association Nationale des Communistes

Forum Communiste pour favoriser le débat...

Accueil |  Qui sommes-nous ? |  Rubriques |  Thèmes |  Cercle Manouchian : Université populaire |  Films |  Adhésion

Accueil > Voir aussi > Revue de presse du 17/03/2019

Revue de presse du 17/03/2019

dimanche 17 mars 2019 par Les Crises

Nous vous proposons la revue de Presse effectuée par Olivier Berruyer sur son site les Crises. Tout azimut, extraits courts et possibilité de lire l’article en entier si curiosité.

ALLEMAGNE

Temps de chien sur les dettes en Allemagne

"Ahlen, ville moyenne allemande, ne plaisante pas avec ses administrés endettés : elle a saisi puis vendu sur internet la chienne d’une famille trop endettée. Et désormais, la mairie est menacée de poursuites." [Ah, le modèle allemand depuis les réformes néolibérales Schröder de 2005...]

Source : Le Figaro

Les lois Hartz ont réduit les salaires… et l’emploi

"Souvent citées en exemple, les réformes du marché du travail allemand présentent pourtant un bilan très négatif pour les salariés, selon une récente étude. L’Allemagne, en raison notamment des très importantes réformes de son marché du travail au cours de la décennie 2000, sert de modèle à suivre pour la majorité des économistes, ainsi que pour le chef de l’État Emmanuel Macron et sa ministre du Travail Muriel Pénicaud, après, comme eux, François Hollande et Myriam El Khomri. Pourtant, il apparaît que les mesures adoptées par le Chancelier social-démocrate Gerhard Schroeder entre 2003 et 2005, sur les conseils de la commission dirigée par Peter Hartz, ancien directeur des ressources humaines de Volkswagen, ont été négatives en termes d’emploi et de salaires. Un résultat qui remet en cause la justification de l’ensemble des politiques de réforme de marché du travail intervenues en Europe au cours des dernières décennies."

Source : ALTERNATIVES ÉCONOMIQUES

DÉMOCRATIE

Les ODD, symboles d’un développement par et pour les multinationales ?

"Adoptés par les Nations unies en 2015, les Objectifs de développement durable (ODD) occupent désormais une place centrale dans la communication de certaines multinationales. Comment en est-on arrivé à ce que Veolia par exemple, légitime la privatisation de l’eau en Inde en s’appuyant les objectifs de développement des Nations Unies ou que Total puisse demander un partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) autour d’un projet d’oléoduc ? En 2015, les Nations Unies adoptaient solennellement 17 « objectifs de développement durable » (ODD) déclinés en 169 cibles, ainsi que la feuille de route pour les atteindre : l’« Agenda 2030 ». Succédant aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD, 2000-2015), les ODD visent à orienter les flux d’aide au développement et les politiques publiques dans le but d’en finir avec la pauvreté, la faim, les discriminations, les inégalités et les dégradations environnementales. La même année, deux accords internationaux majeurs sont également signés par les gouvernements du monde : le Programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement du développement et l’Accord de Paris sur le climat. Point commun de ces trois accords : ils confient explicitement un rôle majeur aux multinationales dans l’atteinte de leurs objectifs. Et non plus aux seuls États, dont sont ainsi actés les moyens budgétaires limitées, l’absence de volonté ou de capacité politique, mais aussi l’utilisation parfois hasardeuse de l’aide au développement."

Source : OBSERVATOIRE DES MULTINATIONALES

ENVIRONNEMENT

Kokopelli : graines de résistance

"Aussi fou que cela puisse paraître, la production et la diffusion de graines peuvent être considérées comme des activités illégales. Officiellement, parce que les dites graines ne correspondraient pas aux standards agricoles. Mais le juteux business des multinationales du secteur se sent menacé. Depuis 1999, l’association Kokopelli commercialise 1500 variétés de graines potagères qui sont libres et reproductibles contrairement aux graines que l’on trouve en générale dans le commerce."

Source : France Culture

Mauvaise nouvelle pour le climat : la France commence à importer du gaz de schiste

"L’affaire avait fait grand bruit il y a trois ans : la France, qui a interdit l’exploitation du gaz de schiste sur son propre territoire, allait-elle importer du gaz de schiste en provenance des États-Unis ? Cette source d’énergie très controversée, en raison des impacts environnementaux de la fracturation hydraulique, allait-elle quand même alimenter les chaudières et plaques de cuisson françaises ? La réponse est oui. Les importations de gaz de schiste américain ont effectivement commencé à l’automne 2018, selon les données rendues publiques par l’agence état-sunienne d’information sur l’énergie. Et cela ne fait que commencer. Le navire méthanier Provalys, revendu l’année dernière par Engie à Total, devait accoster cette semaine au port de Montoir, à proximité de Saint-Nazaire, en provenance du terminal d’exportation de gaz de Sabine Pass. Celui-ci, situé à la frontière entre la Louisiane et le Texas, appartient à la firme américaine Cheniere. Le Provalys semble avoir changé de cap depuis la première publication de cet article (voir précisions ci-dessous)."

Source : BASTAMAG

Pesticides : La Réunion à l’aube d’un scandale sanitaire ?

"Depuis des décennies, explique l’auteur de cette tribune, l’île de La Réunion est le théâtre d’une pollution massive due aux pesticides de synthèse. L’utilisation par dérogation de produits interdits ailleurs rappelle le tragique précédent du chlordécone aux Antilles."

Source : Reporterre

EUROPE

La BCE ne sait plus comment stopper le monstre qu’elle a créé

"L’euro a dévissé après que le président de la BCE, Mario Draghi, a annoncé jeudi qu’il fournirait à nouveau des prêts à long terme bon marché (TLTRO) aux banques européennes à partir de septembre. Cela devrait encourager les banques à octroyer davantage de prêts aux entreprises et aux ménages."

Source : L’Express

Bayer Monsanto, Uber, Google, Syngenta… adorent financer les partis politiques européens

"En France, le financement politique par les entreprises est interdit. Il n’en est pas de même au niveau européen. En 2018, le groupe eurosceptique des Conservateurs et réformistes européens (CRE) a reçu plus de 102 000 euros de la part de neuf sociétés (AT&T, Triple A, Estiom, MTI, Wastech, Galerie Gema, Q.E.D. Systems, Without Limits et AWS Holding), ainsi que 47 000 euros de plusieurs lobbys et fondations. Le Parti populaire européen (PPE), mouvement de droite auquel sont rattachés Les Républicains, a quant à lui reçu 61 000 euros pour l’accueil de quatre multinationales (AT&T, Walt Disney, Microsoft et UPS) à son congrès annuel, en novembre 2018. Enfin, l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe (ALDE) qui regroupe des forces politiques centristes et libérales de plusieurs pays européens, a aussi bénéficié d’importants financements provenant de Bayer, Uber, Google ou encore Syngenta, le géant suisse des pesticides. En 2018, le parti a reçu 122 000 euros de la part de huit multinationales et lobbys. Ceux-ci ont versé de 7 000 à 18 000 euros pour intervenir lors du congrès annuel du parti, organisé en novembre 2018 à Madrid." [NB : l’ALDE comprend le parti de Macron "En Marche".]

Source : LA RELÈVE ET LA PESTE

Retour en terre de connaissance, l’Euro un transfert de richesse du Sud vers le Nord

"Le lecteur averti aura peut-être vu passer dans son journal une information stupéfiante : d’après un Institut économique Allemand, en vingt ans, la mise en place de l’euro aurait couté à chaque français environ 55.000 Euros et à chaque Italien plus de 70 000 Euros, soit un débours par mois de 230 Euros pour le français et de 300 Euros pour l’Italien mais aurait rapporté plus de 20.000 Euros à chaque allemand. Et bien sûr, ce qui est stupéfiant n’est pas le chiffre mais le fait qu’une telle information soit publiée. Malheureusement, il apparait que ce calcul a été fait en utilisant des méthodes économétriques un peu farfelues que je ne veux pas décrire ici tant elles me rappellent de mauvais souvenirs : on met dans l’ordinateur des données qui n’ont rien avoir avec la réalité, on fait tourner et on sort des résultats précis et qui ne veulent rien dire. Mais, en revanche, l’idée est intéressante : comme « un repas gratuit, ça n’existe pas » (Milton Friedman) », il me parait judicieux d’essayer de mesurer ce que l’arrivée de l’Euro a couté à la France et à l’Italie et combien elle a rapporté aux pays du Nord de l’Europe. Voici comment je vais procéder."

Source :INSTITUT DES LIBERTÉ : BLOG CHARLES GAVE

GÉOPOLITIQUE

Huawei : quand les États-Unis menacent l’Allemagne

" Washington s’est fendu d’une lettre à Berlin pour le prévenir que leur coopération en matière de renseignement serait revue si l’Allemagne n’interdisait pas Huawei des réseaux 5G."

Source : La Tribune

Le Venezuela attaqué : les sept-clefs pour comprendre la guerre irrégulière des États-Unis

"Ces derniers jours, le Venezuela a été victime d’une nouvelle vague de sabotages, la plus importante de l’histoire du pays, contre la centrale hydroélectrique de Guri à l’aide de virus informatiques mais aussi de bombardements électro-magnétiques contre la téléphonie notamment. Tout cela a privé d’électricité au moins 80% de la population. Même le magazine états-unien Forbes considère comme hautement probable que cette attaque soit l’œuvre des États-Unis. CANVAS, l’organisation états-unienne qui a formé Juan Guaido avait dans un document de 2010 prévu les avantages politiques d’un sabotage électrique »… Le but est de saper toute tentative du gouvernement du Venezuela de stabiliser l’économie et d’initier une séquence de chaos social insurrectionnel (panne d’électricité, panne de télécommunications = pénurie d’essence, d’eau, de nourriture, etc..) que les États-Unis et leurs outils comme Guaidó doivent à tout prix organiser dans ce pays. La fausse “aide humanitaire” à la frontière colombienne était peut-être une manœuvre secondaire, voire “distractive”, face à ce plan élaboré de phases successives du « coup d’État à mèche lente » (Maurice Lemoine). (Notons que le New York Times vient de faire amende honorable et de reconnaître, grâce à une vidéo non tronquée des événements, que l’incendie des camions « humanitaires » a été causée comme nous l’avions indiqué précédemment, par des paramilitaires colombo-vénézuéliens, et non par les autorités vénézuéliennes comme la plupart des médias l’ont affirmé. Pour sa part, la télévision canadienne a déjà démonté la fake news du « pont bloqué par Maduro »…)"

Source : INVESTIG’ACTION

J’ai aidé à créer Daech

"Comment a été créé Daech ? Au-delà des considérations géopolitiques, idéologiques voire climatiques, un ancien soldat US apporte un élément de réponse à travers son témoignage. Vincent Émanuele a participé à la guerre d’Irak entre 2003 et 2005. Il raconte comment les atrocités que son armée a commises ont laissé des traces dans une région tourmentée… “Après 14 ans de lutte anti-terroriste, l’Occident est devenu un maître dans la pratique de la barbarie et de la mise en place d’État « en faillite »”, explique l’ancien soldat. (IGA). Depuis quelques années, les gens se demandent « mais d’où vient Daech ? ». Les explications varient, mais tournent invariablement autour de questions géopolitiques (hégémonie américaine), religieuses (sunnites contre chiites), idéologiques (wahabisme) ou écologiques (réfugiés climatiques). De nombreux commentateurs et même d’anciens officiels militaires s’accordent à dire que la guerre en Irak est ce qui a libéré les forces que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’ISIS, ISIL, Daech, etc…"

Source : INVESTIG’ACTION

LIBERTÉS

Chelsea Manning emprisonnée pour avoir refusé de témoigner contre WikiLeaks

"Un juge fédéral a ordonné à Chelsea Manning d’aller en prison vendredi matin pour une période indéterminée. L’ancienne soldat a déjà purgé une peine de prison pendant sept ans pour avoir fourni des informations à WikiLeaks qui exposent des crimes de guerre américains en Irak et en Afghanistan. Manning doit subir ce nouvel emprisonnement parce qu’elle a refusé par principe de répondre à toute question devant un grand jury secret qui enquêtait sur l’organisation média et son fondateur Julian Assange. « Le Parti de l’égalité socialiste condamne sans équivoque la persécution vindicative et criminelle de Chelsea Manning par le gouvernement américain », a déclaré Joseph Kishore, secrétaire national du Parti de l’égalité socialiste (SEP) aux États-Unis. « Chelsea a subi l’isolement, la maltraitance et la torture, et plus de six ans d’emprisonnement pour avoir fait connaître la vérité à la population américaine et mondiale. Hier, elle a une fois de plus tenu ferme au principe démocratique fondamental et a refusé d’aider l’Administration Trump dans sa vendetta pour incriminer faussement WikiLeaks et Julian Assange. C’est une figure héroïque et elle doit être défendue »."

Source : WORLD SOCIALIST WEB SITE

RÉFLEXION

Le rabbin Gabriel Hagaï : « Notre Torah est basée sur la justice, l’amour, l’humilité, l’inclusion. Tout le contraire des « valeurs » du sionisme construites sur l’orgueil, l’oppression, la haine et l’exclusion. »

"Suite à la polémique populaire récente autour de la définition du « sionisme » – et donc de la nature de l’opposition à cette idéologie –, je pense qu’il est important d’apporter ici quelques éclaircissements (en tant que juif orthodoxe séfarade franco-israélien). Le sionisme est un projet politique séculaire d’origine européenne qui usurpe l’identité juive pour la transformer en nationalisme primaire. C’est donc par définition un mouvement raciste, exclusiviste et hégémoniste, de facto faiseur d’apartheid. C’est cette idéologie toxique qui a donné naissance à l’État d’Israël. Or, avant cela, les juifs n’ont jamais été nationalistes, ni par leur histoire, ni par leur religion. L’amalgame entre « sionisme » et « judaïsme » est souvent dû au fait que ce premier est un mouvement nationaliste juif, s’adressant aux juifs, et dont le but est l’établissement d’un pays juif souverain (l’État d’Israël) parlant une langue juive (l’hébreu en l’occurrence). Du coup, le qualifier de « judaïsme » devient séduisant pour certains. Mais c’est complètement méconnaître l’idéologie même du sionisme dont le but est de remplacer la Torah (c’est-à-dire l’observance des préceptes bibliques mosaïques) par du nationalisme."

Source : AFRIQUE ASIE

Deux siècles d’alternance entre protectionnisme et libre-échange

"Depuis le XVIIIe siècle, les phases de protectionnisme et celles de libre-échange se sont succédé. Les excès d’une période provoquant l’avènement de la suivante, selon l’économiste Pierre Dockès. Selon vous, le protectionnisme revient régulièrement dans l’histoire. On observe effectivement une alternance en longue période entre libre-échange et protectionnisme."

Source : ALTERNATIVES ÉCONOMIQUES

SOCIETÉ

Start-up : des salariés essorés

"Au-delà de l’image d’entreprises « cool », les start-up sont un lieu de violence opérationnelle, où l’exigence de résultats rapides génère des conditions de travail éprouvantes. Tout le monde n’est pas fait pour travailler dans une start-up ! Pas un site de recrutement qui ne mette en garde les candidats sur les exigences inhérentes à cette forme d’entrepreneuriat : il faut être autonome, polyvalent, flexible, résilient. Ne fait pas exception Lion, l’« école de l’esprit start-up », créée en 2016 par la société privée d’investissement TheFamily, qui a déjà formé 1 122 jeunes actifs et diplômés d’écoles de commerce, d’ingénierie, d’informatique. A chaque fois, ceux qui pensent rejoindre une petite structure sont renvoyés à l’ambition de la start-up : la croissance ultrarapide. Ceux qui pensent intégrer une entreprise « relax et cool », lieu de réinvention des relations du travail avec son absence de formalisme, sa hiérarchie aplatie, son management supposé participatif, sont confrontés à la réalité du travail dans des sociétés en phase exploratoire, fragiles et non rentables, qui se retrouvent une fois des fonds levés « en mode survie », à dépenser plus d’argent qu’elles n’en gagnent, avec un taux de stress collectif élevé."

Source : ALTERNATIVES ÉCONOMIQUES

ÉTATS-UNIS

Aux États-Unis, les consommateurs font plonger un géant de la malbouffe

"Tandis que les Français commencent doucement à modifier leurs façons de consommer, aux USA, il semblerait qu’une évolution comparable soit également amorcée. Selon un article de Sud Ouest : « Les Américains boudent la malbouffe et font plonger les résultats des industriels. » Un phénomène nouveau qui s’expliquerait, comme chez nous, par une méfiance grandissante du consommateur vis-à-vis de la nourriture ultra transformée."

Source : Positivr


Voir en ligne : https://www.les-crises.fr/revue-de-...

   

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?