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Macron avance masqué, et a peur de ne pas finir son mandat !

vendredi 27 mars 2020 par ingirumimus

Il y a quelques jours les médias dominants reprenaient en cœur un sondage selon lequel grâce à ses discours de « père de la nation », Macron retrouvait une popularité énorme, du jamais vu ! J’avais signalé à ce moment que c’était un mensonge et que le sondage Harris comme tous les sondages Harris qui concernent la popularité de Macron étaient bidonnés ouvertement. Mais voilà qu’un nouveau sondage nous montre que sa popularité s’effondre complètement, 80% des Français considèrent que lui et son gouvernement ne savent pas où ils vont. Les Français reprochent pêle-mêle à l’exécutif d’avoir agi avec retard, de ne pas avoir donné les moyens à hôpital pour faire face et surtout d’avoir menti, ce qui a accru le sentiment d’insécurité de la population [1]. Tout est géré de travers, si par exemple les Français approuvent massivement le confinement, ils trouvent qu’il n’est pas assez étendu – voir les exceptions dans les banlieues – et qu’il est intervenu avec retard. C’est donc moins une politique qui est condamnée que l’absence de direction lisible.

Prenons deux exemples, après avoir envoyé l’idiote de service Sibeth Ndiaye raconter partout que le masque ne servait à rien et que d’ailleurs c’était bien trop compliqué à mettre pour être efficace et que le président-fou avait bien raison de s’en passer, voici maintenant le président-fou qui se promène en portant un masque pour aller raconter des bêtises à Mulhouse !

Lors de son discours du 25 mars auquel personne n’a rien compris, on l’a vu nous affirmer qu’après avoir tout fait depuis 2017 pour réduire le budget de la santé publique et donc des hôpitaux, au nom du sacro-saint équilibre budgétaire exigé par Bruxelles, il allait mettre en place un vaste plan (massif, dit-il) d’investissements dans les hôpitaux.

Il illustre ainsi le proverbe populaire selon lequel quand l’âne est sorti on ferme la porte. Cette annonce tombe à plat parce qu’en attendant l’hôpital manque de tout, de masques, de gel, de gants et de lits de soins intensifs. Pire encore cette annonce est la démonstration que la politique néolibérale suivie en France depuis au moins Sarkozy était erronée dans ses fondements et criminelle dans ses effets.

Il peut faire ce qu’il veut débloquer des milliards d’euros pour l’hôpital la mémoire populaire se souviendra que lui, Philippe, Buzyn et Véran-le-véreux furent les fossoyeurs de l’hôpital public, préférant envoyer la milice gazer et matraquer les personnels soignants qui osaient contester leur misère. Macron ne peut pas dire qu’il n’était pas au courant de cette décomposition.

Mais depuis le 26 mars, il y a encore pire. Car avec Macron c’est toujours au pire qu’il faut s’attendre. Ça fait des jours et des jours que les macroniens mènent une campagne anti-Raoult et refusent d’adhérer à son protocole, disant qu’il faut tester, puis encore tester, puis confronter les résultats pour savoir si ça marche ou non. Et voilà que tout soudain le Journal Officiel sort un décret pour autoriser ce protocole de Raoult que Véran-le-véreux avait interdit quelques jours auparavant, réservant la chloroquine à l’hôpital !

Vis-à-vis de la chloroquine, le pouvoir a changé de doctrine plusieurs fois. Le 15 janvier Buzyn l’avait fait classer dans les substances vénéneuses, alors que jusqu’ici le médicament connu depuis 1949, était en vente libre ! Cette position prise par Buzyn intervenait quelques jours après qu’elle ait compris selon ses propres termes l’étendue de la pandémie qui arrivait !

Certains ont avancé qu’elle aurait pris cette décision sous la pression de Sanofi. Je n’ai pas de preuve de cela, mais à tout le moins le fait qu’on la soupçonne de collusion avec l’industrie médicamenteuse est le reflet de la défiance du peuple à l’endroit de cette soi-disant élite.
Ensuite Véran-le-véreux a interdit cette chloroquine qu’il réservait à l’hôpital, les médecins généralistes ne pouvaient plus la prescrire. Et voilà maintenant qu’on revient là-dessus une nouvelle fois !
Il y a de quoi se la mordre !

Ce revirement un peu inattendu est en réalité aussi le reflet d’une lutte d’influence entre d’une part la bureaucratie médicale – les comités Théodule qui veulent prendre le temps d’attendre – et d’autre part les médecins qui travaillent sur le terrain à tenter de soigner et qui sont au courant qu’il y a de plus en plus de bons résultats de la chloroquine.

La panique du gouvernement devant cette fronde des hôpitaux qui ne l’écoutent plus, le fait maintenant céder à l’opinion, car il se pourrait qu’il y ait une révolution dans ce pays, et en Italie aussi, avant la fin du confinement, tant les citoyens sont exaspérés par tant de mensonges et d’incurie. Et donc il se pourrait qu’on demande des comptes, bien avant la fin de la pandémie comme s’en inquiétait Le monde [2].

Plusieurs plaintes ont été déposées par des collectifs de médecins devant la Haute Cour de Justice, et une pétition pour renforcer ses plaintes se développe sur Internet. Elle avait dépassé 240 000 signatures le 26 mars [3]. Le site du journal Voici s’y met lui aussi, nous apprenons que Macron « déboussolé » à appeler Raoult pour savoir ce qu’il devait faire. Si on comprend bien ce torchon, Macron est un con, il a la tête dans le cul et donc écoute le premier qui l’appelle, donc si Véran dit on va interdire la chloroquine, Macron dit d’accord, si Raoult lui dit il faut autoriser la chloroquine, il dit encore d’accord [4] !

C’est le en même temps macronien. Ce garçon semble irrésolu, manquer de caractère pour le moins. S’il est certain que l’heure est grave, et que la situation a été aggravée par l’équipe d’imbéciles – Lordon nous dit des « connards » - il est temps de réclamer son départ, aussi bien du gouvernement que du président-fou.

Une chose nous semble évidente : la politique n’est pas faite pour les politiciens professionnels qui ne sont absolument pas réactifs aux situations inédites et violentes où il faut faire preuve d’un peu d’imagination, chose dont Macron soit totalement dépourvu.

Quand il s’est avéré que le massacre de l’hôpital public serait une catastrophe sanitaire majeure, il a été complètement incapable de prendre des décisions, retardant l’échéance, changeant d’avis tous les deux jours. Mais les mois que nous avons perdus sont aussi des pertes humaines extrêmement lourdes.

L’inaction de ce gouvernement qui ne pense qu’à faire reprendre le travail en massacrant le code du travail, est un crime.

Macron avance masqué, et a peur de ne pas finir son mandat !


Voir en ligne : http://in-girum-imus.blogg.org/macr...


Nous vous proposons cet article afin d’élargir notre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s’arrête aux propos que nous reportons ici.

   

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