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Grève nationale des travailleurs du social et du médico-social et à Kem-One grève illimité pour les salaire...

mercredi 2 février 2022 par Unité CGT

Des milliers de professionnels du travail social et du médico-social, précaires, oubliés par le Ségur et méprisés par le gouvernement, étaient en grève et mobilisés ce 1er février.

Partout dans le pays, avec la CGT, ces travailleurs et travailleuses du exigent de meilleures conditions de travail, plus de reconnaissance et des augmentations de salaires. Des manifestations et des rassemblements ont été organisés, et dans certaines structures, comme à Falaise où la grève a été suivi à près de 90%,

Éducateur spécialisé, assistante sociale, moniteur éducateur, animatrice, assistant familial, conseiller en économie sociale et familiale, éducateur jeunes enfants, monitrice d’ateliers… les travailleurs de ces métiers en souffrance dénoncent à juste tire la dégradation générale de leurs conditions de travail, les bas salaires, la précarité à vie.

Cette grève fait suite à d’autres journées de grève nationale, dont la grève historique du 7 décembre 2021, avec 80 000 travailleurs et étudiants en grève et dans la rue, la grève du 11 janvier dernier, et la grève interpro du 27 janvier.

Rappelons au passage qu’à l’image d’autres secteurs, notamment les Services publics, travailleurs et usagers ont un intérêt commun à une élévation générale des salaires et des conditions de travail, à une prise en compte à sa juste valeur du travail social.

Ceux et celles qui, au gouvernement et dans le patronat, préfèrent maintenir cette politique pour dépenser le moins et empocher le plus, sont responsables et complices de la souffrance des travailleurs du social et du médico-social.

Et donc de la dégradation de la prise en charge et de l’accès au soin qui, résultent inévitablement de la dégradation (organisée) des conditions de travail des professionnels du social et du médico social, et plus largement de la casse de l’Hôpital et des Services publics.


KEM ONE : GRÈVE ILLIMITÉE DEPUIS LE 27/01 POUR LES SALAIRES !

La grève, illimitée et quasi-totale, a été déclenchée le jeudi 27 janvier dans le groupe Kem One, à l’appel de la CGT. Le mouvement a mis à l’arrêt 4 des 5 usines du groupe Kem One et s’inscrit, à l’image des grèves dures chez Arkema ou Air Liquide, dans la bataille des salaires qui agite le pays, dans tous les secteurs économiques, depuis plusieurs mois.

Déterminés et combatifs, les ouvriers de Kem One, ont reconduit la grève aujourd’hui alors que le patron manœuvre en envisageant « l’arrêt froid » des installations, c’est-à-dire le lock out de l’entreprise.

La grève est donc illimitée à Kem One. Les raisons de la colère sont multiples, la question de l’augmentation des salaires y est centrale. Car, à Kem One comme ailleurs, beaucoup de travailleurs refusent de voir leurs salaires stagner (et, en vérité, régresser face à l’explosion des prix) et donc de voir leurs conditions de vies se détériorer.

Les ouvriers s’estiment ainsi floués par la proposition de la direction concernant une augmentation de 80 euros. Dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO), les revendications de la CGT, portées par l’ensemble des ouvriers sont claires : 150 euros sur le salaire, des évolutions sur des primes (ancienneté, poste) et de l’embauche en CDI.

Face à l’ampleur du mouvement de grève - et qui a conduit à l’arrêt des installations à Fos Sur Mer, Lavera, Saint-Auban et Saint-Fons - les patrons manœuvrent en envisageant « l’arrêt froid » des installations, dans l’objectif évident d’intimider les travailleurs en lutte en engageant, sans le dire, le « lock out » des usines. Les patrons de l’entreprise feraient aussi prendre le risque d’une dégradation conséquente des outils de production (avec le gel des tuyauteries et des difficultés pour relancer les machines).

Le lock out est une vieille technique patronale employée pour briser les grèves. Il s’agit de la fermeture, en quelque sorte « préventive », de l’entreprise pour décourager les grévistes et entrainer la peur de la fermeture définitive, et donc la division dans les rangs des travailleurs mobilisés.

Il faut rappeler que le groupe industriel a été vendu au fond américain Apollo il y a quelques mois pour 700 millions d’euros, empochés par son unique actionnaire, Alain de Krasnny.

Pourtant, sans les travailleurs, le groupe Kem One, producteur de premier plan en Europe pour la fabrication de PVC – utilisé principalement dans le bâtiment, l’emballage et les applications médicales – et de soude caustique -, ne pourrait pas fonctionner et produire.

Il est temps, à Kem One, comme ailleurs, d’imposer un partage des richesses qui satisfasse pleinement ceux et celles qui travaillent, et donc produisent – à contrario du capitaliste – ces mêmes richesses accaparées, d’une manière ou d’une autre, par le patron et l’actionnaire.

Face aux patrons qui refusent d’augmenter les salaires et de respecter les salariés, le combat des ouvriers de Kem One, avec la CGT, constitue un message de détermination et de combativité à l’ensemble des travailleurs du pays !


Voir en ligne : https://www.facebook.com/UniteCGT

   

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