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Gouverner, c’est faire des choix. Tolbiac ou les délinquants fiscaux ?

samedi 21 avril 2018 par Canaille le Rouge

Géographiquement la question n’est pas anodine !
À moins de 150 m de la fac de Tolbiac se trouve le siège, rue du Chateau des Rentiers - cela ne s’invente pas- de la brigade financière de la prefecture de Police de Paris, laquelle faute de moyens suffisants délibérément sous-octroyés permet la part délinquante du gratin de la finance qui se retrouve à Gstaad, au jockey club ou à Deauville d’échapper à l’affront des photographes venus espérer suivre les interpellations qui faites de moyens ne seront ainsi pas faites.

Mais les effrois d’un autre millénaire d’un père la pudeur, héritier de Royer, permet à sa grandeur sénilissime, grand maître de l’obédience des chaussettes à clous de faire investir la faculté et au besoin de faire matraquer nos enfants et petits enfants pour bien leur faire entrer dans la têtes qu’ils ne sont pas là pour construire la France de demain mais apprendre à gérer les intérêts de ceux qui quand ils sont malgré tout contraint de venir peuvent aussi accéder rue du Chateau des Rentiers par une porte dérobée.

C’est que cette fac de Tolbiac, mandarin d’alors et d’après, bourgeois effarouchés de tout temps, elle leur fait peur tant son histoire est celle de la défaite qu’ils subirent il y a juste un demi siècle.

Pour l’actualité, Canaille le Rouge vous renvoie aux communiqués des étudiants et leurs organisations ainsi que celles, solidaires des organisations syndicales dont l’UL CGT du 13e et de l’UD de Paris (et il y reviendra certainement par ailleurs).

C’est que Tolbiac dans le paysage universitaire c’est aussi un ancrage dans un quartier populaire et qui malgré les recompositions l’est resté.

Il se trouve que Canaille le Rouge depuis la fenêtre de sa chambre a vu l’avant, pendant et après construction jusqu’à ses premières grèves et c’est un peu de cela qu’il va vous entretenir

Tolbiac, il faut le savoir est la fac qui est sortie de terre après 68, avec Vincennes. Elle a été imposée à la bourgeoisie française et sa très versaillaise parisienne pour permettre (en trop petit nombre) aux gosses d’ouvriers d’accéder à l’université. D’où la frayeur d’un El Kabbach et les cris d’orfraie du Doyen.

Avant la construction, c’était un peu comme Beaubourg et ses cageots, un stock de pavés et matériaux de voirie, ouvert à touts vents, un espace semi-libre dont les gosses et jeunes du quartier (dont celui qui rougira ses choix dans la période et en restera encanaillé et vous écrit ces lignes) avaient fait leur chasse gardée quand ces salauds d’ouvriers municipaux de la CGT ne venaient pas nous dire de ne pas rester parce que le site (ils avaient raison) étaient plus que dangereux.

Comme il était aussi dangereux que mal clôturé, et que les dits ouvriers connaissaient nos parents, on se barrait ...avant d’y revenir... et disons que passé crépuscule ♫ le soir à la brune♫ le lieux était aussi connu pour abriter ce qui en pleine explosion de la loi Neuwirth de 67 fait peur 50 ans plus tard aux racornis d’aujourd’hui... dont le doyen pour qui la pilule à toujours du mal à passer.

Mitoyen, un bidonville de travailleurs algériens qui tenaient table ouverte aux gens d’un quartier qui élisaient des députés et conseillers communistes  ; mes premiers thé à la menthe et des pâtisseries...dans ce bidonvilles pleins d’OS de chez Panhard-Levassor, de gars du bâtiments, des ouvriers qui étaient (mal) payés pour faire le tri sélectif des ordures à la TIRU avant que le progrès fasse que cela soit réalisé gratuitement par celui qui paie de plus en plus cher la taxe pour le ramassage des ordures.

Juste à côté, dans sa cité HLM ex HBM (autre époque) vivait comme poisson dans l’eau au milieu de son électorat, André Voguet un ancien responsable national de la Résistance des instituteurs et conseiller de Paris communiste du PCF d’alors.

De l’autre côté de la rue de Tolbiac, une gare des marchandises SNCF où les cheminots en 68 occupaient les lieux, drapeaux rouge hissé haut et fort, à côté de la caserne des pompiers et d’une des plus belle librairie anarchiste de Paris.

Tolbiac, c’est aussi tout cela.

Alors l’autre qui a peur des maladies sexuellement transmissibles par mégaphone, qu’il est petit au regard de ce lieu qui le méprise et qui le fait paniquer … Pas-ni-quer c’est peut-être son problème...Phonétique

On comprend bien combien la peur doit tenailler ces bourgeois chez Les Rassis ou En Marche et pourquoi leur ministre réserve ses budgets à ses matraqueurs plutôt que, rue du chateau des rentiers, leur donner des enquêteurs.

Légende photo : à deux pas de la fac de Tolbiac, la Brigade financière de la PP


Voir en ligne : http://amers-cap.com/2018/04/gouver...

   

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