Si l’étranger Missak Manouchian, entré clandestinement en France en 1925, rescapé du génocide arménien, « terroriste » communiste, vivait aujourd’hui dans la France de Macron, Darmanin, Ciotti et Zemmour, il recevrait une Obligation de quitter le territoire français ou bien serait emprisonné sans limite de temps, par décision administrative, comme George Ibrahim Abdallah.
Alors, la volonté de Macron de le célébrer au Panthéon est tout simplement obscène, de la part de quelqu’un qui détruit patiemment (...)
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Articles
Une OQTF pour Manouchian ?
Encore une fois : Non ! La feuille de coca n’est pas la cocaïne !
Ce texte est significatif de "l’arrogance française", une réalité, dans une période où la France s’illustre par la pénurie de vaccins.(F.A) La scène que je décris s’est déroulée le 30 janvier 2021. Alors qu’elle rentrait de son pays d’origine, la Colombie, Ivonne, qui réside en France depuis 8 ans et possède un passeport français, subit un étrange interrogatoire de la part d’un agent de la PAF (police aux frontières) à Roissy. Voyant sur son passeport français qu’elle est née en Colombie, il lui demande son (...)
Amélie Oudéa-Castéra, ou le mépris de classe d’une nouvelle Marie-Antoinette.
Par la commission Education nationale du PRCF – 13 janvier 2024 – Après avoir essoré le très réactionnaire gouvernement Borne au service du grand patronat dans sa guerre de classe permanente contre les travailleurs de France, et tout en usant de toutes les ficelles antidémocratiques et anti-parlementaires que lui offrait la Constitution autoritaire de la Vème République, Macron s’est vu contraint de remanier le quarteron de courtisans lui servant de ministres pour s’attacher les services d’une équipe (...)
Rwanda et génocide : une complicité française...
« Un ensemble de responsabilités lourdes et accablantes » de la part d’autorités françaises qui « ont fait preuve d’un aveuglement continu dans leur soutien à un régime raciste, corrompu et violent ». Les conclusions du rapport remis le 26 mars dernier au président Macron par l’historien Vincent Duclert, au nom de la « commission sur les archives françaises relatives au Rwanda et au génocide des Tutsis », dénoncent une faillite collective sur les plans politiques, moraux et intellectuels. Macron a salué une (...)
Algérie/France : Deux siècles d’histoire
L’année 2022 marque les 60 ans de l’indépendance de l’Algérie. Deux générations se sont succédé et pourtant, ce qui s’est joué pendant cette période coloniale n’en finit pas de façonner la société et la scène politique française, comme en témoignent certaines initiatives prises par le président Emmanuel Macron et les débats qu’elles ont suscitées des deux côtés de la Méditerranée. La prédominance des thématiques relatives à l’islam et à l’immigration, la mobilisation du gouvernement contre la « décolonisation des (...)
France/Direction fascisme ? Fury room...
Sommes-nous rendus au point de fascisme ? Pas encore. Sommes-nous en voie de fascisation ? Sans doute. En fait, il n’y a plus trop à hésiter : un processus est en cours. Ce que disait Lénine de la crise révolutionnaire vaut déjà au stade de la crise organique (Gramsci) : si c’est à des degrés divers, l’une et l’autre se reconnaissent à leurs rythmes caractéristiques, tout y est accéléré, les déplacements se produisent à des vitesses phénoménales.
Qui, il y a deux ans, aurait pu imaginer des tribunes de (...)
Barkhane, un retrait du Mali, pas du Sahel. Le Mali saisit l’ONU et accuse la France d’informer et d’armer des groupes terroristes
Le 15 août, dans la torpeur de l’été en France, Paris a annoncé le retrait effectif de la force Barkhane du Mali. Neuf ans et demi après le déclenchement de l’opération Serval (à laquelle Barkhane avait succédé en août 2014), l’armée française quitte un pays dans lequel elle a perdu 59 soldats... et une guerre. Cette défaite est, contrairement à ce que voudraient faire croire l’exécutif et l’état-major des armées, autant militaire que politique : elle s’explique en partie par l’aveuglement de l’exécutif (...)
Commémorer la marche pour l’égalité et contre le racisme c’est refuser son instrumentalisation macroniste
Il y a 40 ans la marche pour l’Égalité et contre le Racisme suscitait une mobilisation inédite et un vent d’espoir dans l’ensemble de l’hexagone. Cependant les attentes investies dans la marche par les dizaines de milliers de participants se heurtèrent rapidement aux petites et grandes manœuvres de récupération, d’instrumentalisation et de neutralisation d’un État qui s’engage dans la séquence politique du néolibéralisme débouchant sur les processus de paupérisation, de précarisation, d’ethnicisation du (...)
Empêchons un 14 juillet de la honte !
Déclarée Fête nationale annuelle en 1880, la date du 14 juillet commémore la fin de la monarchie absolue et l’avènement de la République Française.
Depuis près d’un siècle et demi, cette journée du 14 juillet s’organise autour de deux événements principaux :
- un défilé militaire - un ensemble de festivités populaires destinées à marquer l’attachement indéfectible de la nation à la liberté, à l’égalité et à la fraternité.
Mais le 14 juillet 2023 sera à marquer d’une « pierre noire » !
En effet, dans (...)
Le 19 mars : le devoir d’histoire, le travail de mémoire pour la vérité, toujours d’actualité
Ce 19 mars 2021, il y aura 59 ans, que les représentants du gouvernement français et ceux du gouvernement provisoire de la République algérienne signaient l’accord de cessez-le-feu de la guerre d’Algérie. C’était le 19 mars 1962. Cette date, reconnue désormais depuis 2012 comme « Journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc » rappelle désormais, chaque année, la volonté du peuple français (...)