Les autorités russes ont décidé de retarder de plusieurs années l’âge de la retraite. En pleine crise économique, le gouvernement a ainsi choisi d’épargner le porte-monnaie des grandes entreprises, trahissant la priorité qu’il accorde aux intérêts de l’élite économique. Au point que les succès internationaux de Moscou ne suffisent plus à assurer la popularité du président.
À la mi-juin 2018, alors que s’ouvrait la Coupe de monde de football, les partisans d’une réforme draconienne du système de retraite l’ont (...)
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Le visage antisocial de Vladimir Poutine
Communiqué du Comité central du PCB (Parti Communiste Brésilien)
Malgré la croissance ces derniers jours d’une vague démocratique d’opposition à la menace posée par la candidature fasciste, l’élection de Jair Bolsonaro à la présidence de la République a été confirmée. La société brésilienne est confrontée à un nouveau stade de domination capitaliste dans notre pays. Le cycle de la conciliation de classe a été vaincu et une nouvelle phase de la politique brésilienne commence désormais.
Comme l’atteste l’approbation d’un décret présidentiel créant un Groupe de travail (...)
A propos du 17 novembre
Les vieilles conserves sont porteuses du botulisme. C’est dangereux et mortel pour les personne fragiles. L’histoire est faite aussi de ces opportunistes qui un temps battent une mayonnaise montée avec de l’huile de système, émulsionnant les idées rances de la droite française.
Ainsi, avant Tapie, il y eu Nicoud et d’autres sortis des " cold case " de la réaction française, héritiers de Boulanger et quelques autres de même acabit. À chaque fois, l’apparence du nouveau dans un écrin à la mode, mais (...)
Brésil : futur quartier général du néonazisme mondial
Pour le Brésilien que je suis, qui a vécu un temps sous la dictature militaire installée après le coup d’état militaire de 1964, les mots utilisés pour dire ce que se passe au Brésil aujourd’hui ne nomment pas vraiment ce qui s’y joue. On parle de dictature, d’extrême droite, de fascisme. Des mots obsolètes. Comme si la pensée s’arrêtait au seuil de l’horreur, comme si l’on avait peur de penser jusqu’au bout. Par pudeur, par crainte de, en nommant le monstre, le faire exister. Comme si le silence (...)
Dynastie Wahhabite : la version bédouine des Borgia au 21ème siècle
La disparition en Turquie, le 2 octobre 2018, du journaliste saoudien Jamal Khashoogi, ancien directeur du groupe Media ROTANA du prince Walid Ben Talal, et éditorialiste au Washington post, –moins d’un an après la capture du premier ministre libanais Saad Hariri, le 4 novembre 2017–, remet en mémoire une pratique courante en Arabie saoudite, à savoir l’usage immodéré et inconsidéré du kidnapping comme mode préférée de suppression de toute contestation, comme en témoigne cette liste non exhaustive de (...)
L’incroyable ignorance des colonies de la part de l’opinion française
Du temps des colonies, les Français n’en avaient qu’une connaissance confuse. Tel article de 1889 parlait du "minaret" surmontant la pagode bouddhiste d’Angkor, tel autre en 1931 plaçait la muraille de Chine au nord du Viet-Nam et un autre en 1949 constatait que beaucoup de Français situaient l’ile de la Réunion dans les Antilles. L’univers colonial était l’objet de multiples confusions. Tous ces territoires étaient peuplés d’"Exotiques" que les Français mélangeaient abondamment. L’historien Alain (...)
17 octobre 1961. Avec Charonne, le crime d’Etat majeur de la 5e république toujours ignoré.
Depuis que Manu El Monarc s’est autoproclamé amiral de la flotte gouvernementale ultralibérale, quoi de neuf du point de vue de la mémoire ? Certes, enfin, la reconnaissance du crime d’état que constitua l’assassinat de Maurice Audin ! Mais concernant tant le 17 octobre 61 que le 8 mars 62, on attend toujours.
Présent a travers les lucarnes le 16 au soir il aurait pu adresser un geste à la partie de ces français spoliés durant un siècle et demi de colonialisme, à qui la patrie des droits de l’homme (...)
Les erreurs du Brésil
Le score impressionnant de Jair Bolsonaro au premier tour de l’élection présidentielle brésilienne a attiré l’attention du monde entier sur le pays. L’autoritarisme populiste, avec ses relents racistes et homophobes, et le libéralisme qui inspirent le programme économique du candidat montrent que celui-ci est plein de contradictions. Les commentateurs y ont vu des similitudes avec l’élection de Donald Trump. Ils ont même fait le rapprochement avec les divisions et la crise que traverse l’Europe. (...)
Grèce : le virage répressif du gouvernement Syriza.
Certain.e.s dans les rangs de la gauche européenne persistent à croire que la situation en Grèce va en s’améliorant, et que le gouvernement Syriza reste une force de gauche qui protège les intérêts des travailleurs et des défavorisés, dans des conditions très difficiles. Parmi eux, Iñigo Errejon, l’un des principaux dirigeants de Podemos, qui a déclaré dans un récent entretien que « compte tenu de ces contraintes, le bilan [de Tsipras] est plutôt satisfaisant ». Pour ceux qui partagent ce point de vue, le (...)
À propos du Xinjiang et des Ouïgours : Entretien avec Rebiya Kadeer.
Fin septembre a été créé à Paris le comité préparatif de la future Assemblée nationale des Ouïgours. Cet organisme n’est pas destiné à remplacer le Congrès mondial des Ouïgours, dont la présidente honoraire, Rebiya Kadeer (photo ci-contre) , a assisté à la création du comité. C’est à cette occasion que nous l’avons rencontrée pour évoquer la situation dans le Xinjiang, ce grand territoire du nord-ouest de la Chine, patrie d’origine des Ouïgours.
Rebiya Kadeer est née au cœur du Xinjiang. Elle a 71 ans. En 1995, (...)
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