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Sénégal : Le 25 février restera dans la mémoire des Sénégalais comme un jour de deuil électoral .

mardi 27 février 2024 par Diagne Fodé Roland

Ce 25 février 24 restera dans la mémoire des Sénégalais comme un jour de deuil électoral. Tout était prêt pour voter, mais la volonté autocratique de l’actuel président hors la loi défiant illégalement la légalité constitutionnelle a empêché la tenue du scrutin.

La pirouette présidentielle a été de promettre de respecter la décision du Conseil Constitutionnel après son énième « dialogue » monologue fixé après la date qu’il avait annulé-reporté avec la complicité des députés APR/BBY/PDS que l’institution qui en a la charge exclusive, le Conseil Constitutionnel, a annulé en lui donnant injonction d’organiser l’élection présidentielle avant le 2 avril 24 jour de la fin impérative de son mandat présidentiel.

La semaine qui s’ouvre sur un « dialogue » monologue entre Macky/Idrissa/Dione/Amadou, le PDS et des recalés mercenaires, laisse entrevoir un clair obscur faite d’intrigues, manigances et autres coups fourrés du clan des copains et coquins libéraux dont les hypothèse peuvent être résumées ainsi : - pas de date nouvelle, laisser pourrir jusqu’au 2 avril pour filer le pouvoir au président de l’Assemblée Nationale – ou démissionner à une date proche du 2 avril pour, dans les deux cas cités, filer légalement le pouvoir devenu vacant au président de l’Assemblée nationale, lequel est, de toutes les façons, obligé d’organiser la présidentielle dans les 3 mois suivants (90 jours) en mettant en compétition les 19 candidats validés par le Conseil Constitutionnel – créer le chaos pour inciter l’armée à prendre le pouvoir.

Dans tous les cas, la situation créée par la stratégie pour garder le pouvoir de Macky lui revient comme un boomerang à la figure parce qu’elle se transforme visiblement en recherche de « sécurité et de garantie » pour son après fin de mandat.

Macky est passé de la recherche d’un troisième mandat, à celle de l’élimination de tout candidat du camp patriotique, notamment le premier leader Sonko et à la recherche d’un dauphin exécutant docile pour se retrouver maintenant piégé dans la nasse d’une incertitude traumatisant de l’après mandat.

Comme une bête blessée, il patauge en se noyant et en ravalant avec une peur bleue du futur sa morgue passée qui a causé des dizaines de morts, de blessés, des milliers de prisonniers politiques, des dégâts matériels.

Macky est seul totalement responsable de sa triste fin politique et celle des libéraux parce qu’arrivé au pouvoir par la démocratie des urnes, il a refusé autocratiquement la démocratie des urnes pour son successeur qui ne peut être que Diomaye = Sonko.

Voilà ces libéraux repus et apatrides, « girouettes au gré des vents » pour reprendre l’expression de notre camarade Jo Diop, après avoir calomnié les patriotes avec les superlatifs de « terroristes salafistes », de « populistes manipulateurs des sentiments religieux » suppliant le « renvoi de l’élection présidentielle après le mois sacré du ramadan islamique » en sacrifiant partialement « le mois sacré du carême chrétien ». Faut-il rappeler à ces libéraux « islamistes » opportunistes que le Sénégal est constitutionnellement une République laïque qui ne mélange pas foi religieuse et devoir citoyen, qui respecte le droit de chacun(e) à avoir sa religion, sa confrérie, sa croyance ou pas tout en exerçant sa citoyenneté base de la souveraineté nationale.

Ces atteintes flagrantes à la laïcité tout comme celles liberticides contre les droits individuels et collectifs sont honteusement ignorées par les ex-gauches de BBY qui, après avoir adoubé le « candidat choisi » par le président de BBY, crient maintenant leur désaccord avec « le report de la présidentielle ».

C’est ainsi que l’on lit cette dénonciation incohérente donc imbuvable de « l’annulation-report » comme étant à l’origine « de la grave crise politique a été provoquée et nourrie par diverses manœuvres entreprises pour le report de l’élection présidentielle, c’est en violation des dispositions de la Constitution, fondement de la République, le non respect des prérogatives des institutions a gravement contribué à la genèse et au développement de cette crise politique, celle-ci tout en ébranlant la République dans ses fondements à menacé du coup la stabilité des institutions, la paix civile et exposé le pays à une aventure dangereuse » tout en « félicitant le président de la République » (CC du PIT).

Il doit être dit que les multiples pièges tendus contre le camp patriotique par Macky/APR/BBY/PDS sont en train de se refermer sur eux causant un sauve qui peut tout azimut. Respecter la décision du Conseil Constitutionnel et les institutions, c’est fixer la date de l’élection avant le 2 avril pour que le 3 avril se tient la passation de pouvoir avec Diomaye 5éme président = Sonko.

La mobilisation populaire multiforme continue jusqu’à la victoire.

   

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